Dans un monde en évolution, le CPF permet d’accéder à des formations sans frais personnels.
Cet article offre des astuces pour optimiser le CPF, un atout pour booster sa carrière.
Comprendre le fonctionnement du Compte Personnel de Formation (CPF)
Le CPF est un dispositif mis en place pour encourager l’apprentissage continu tout au long de la carrière professionnelle. Il permet aux individus d’acquérir de nouvelles compétences ou d’améliorer leur qualification grâce à un financement partiel ou total des formations.
Accessible dès 16 ans, voire 15 ans pour les apprentis, le CPF s’adresse aux salariés, travailleurs indépendants et demandeurs d’emploi.
Les retraités peuvent également bénéficier de droits sous certaines conditions, notamment via le compte engagement citoyen (CEC). Ce système vise à rendre la formation plus accessible malgré son coût et le temps nécessaire, facilitant ainsi l’évolution professionnelle.
Maximiser vos droits et choisir des formations éligibles
Dans le secteur privé, le CPF est crédité en euros depuis 2019, avec un apport annuel de 500 € pour les salariés à temps plein ou partiel, plafonné à 5 000 €. Certaines catégories, comme les travailleurs handicapés ou non qualifiés, bénéficient d’une majoration à 800 €, jusqu’à 8 000 €.
Dans la fonction publique, il est alimenté en heures : 25 par an, jusqu’à 150 heures, avec des majorations similaires. Les formations financées doivent être liées à un projet professionnel et peuvent inclure diplômes, certifications ou bilans de compétences. La liste complète des formations éligibles est disponible sur Moncompteformation.gouv.fr.
Mobiliser efficacement votre CPF pour financer votre formation
Depuis mai 2024, l’utilisation du CPF pour financer une formation nécessite une participation forfaitaire de 100 €, ajustable selon l’inflation. Toutefois, certaines exceptions s’appliquent : les demandeurs d’emploi, ceux bénéficiant d’un abondement employeur, ou utilisant des points C2P sont exemptés.
Pour les formations pendant le temps de travail, l’accord de l’employeur est indispensable, à demander au moins 60 jours avant si la formation dure moins de six mois, et 120 jours sinon. En revanche, aucune autorisation n’est requise pour les formations en dehors des heures de travail. Cette flexibilité permet aux professionnels de se former sans perturber leur emploi actuel.