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Le salaire des AESH remis sérieusement en question par le gouvernement

Le salaire des AESH remis sérieusement en question par le gouvernement

Dans un contexte de revendications croissantes pour une reconnaissance accrue du rôle des Accompagnants d’Élèves en Situation de Handicap (AESH), le gouvernement s’engage dans une révision cruciale des salaires de ces professionnels essentiels.

Cette initiative vise à répondre aux attentes pressantes des AESH, qui jouent un rôle fondamental dans l’inclusion scolaire et l’accompagnement personnalisé des élèves en difficulté.

Alors que les discussions sont en cours, cette révision salariale pourrait marquer un tournant significatif dans la valorisation de leur métier. Découvrez les enjeux et perspectives de cette réforme attendue par de nombreux acteurs du secteur éducatif et social.

Réduction de la participation salariale par l’éducation nationale

À partir du 4 novembre 2024, les services de l’éducation nationale pourraient diminuer leur contribution au salaire de deux accompagnants d’élèves en situation de handicap (AESH) à Flers, dans l’Orne. Cette décision, dénoncée par le maire Yves Goasdoué, impliquerait que la mairie prenne en charge le paiement des AESH durant la pause méridienne.

Selon lui, cette mesure contrevient à l’article L917-1 du Code de l’éducation qui stipule que l’État doit rémunérer ces personnels pendant le temps scolaire et la pause déjeuner. En réponse, la municipalité envisage de couvrir temporairement ces salaires et pourrait engager une action en justice si nécessaire.

Contestation légale et absence de communication officielle

Yves Goasdoué, maire de Flers, critique vivement la décision de l’éducation nationale qu’il juge illégale au regard de l’article L917-1 du Code de l’éducation. Cet article précise que les AESH doivent être rémunérés par l’État durant le temps scolaire et la pause méridienne.

Le maire déplore également l’absence de communication écrite officielle confirmant cette mesure, ce qui renforce son sentiment d’injustice. Selon lui, cette situation pourrait entraîner des complications administratives et financières pour la commune.

En réponse, il envisage d’adresser une lettre à la ministre de l’éducation nationale et se prépare à porter l’affaire devant les tribunaux si aucune solution n’est trouvée rapidement.

Les actions prévues et solutions temporaires

Face à cette situation, Yves Goasdoué a décidé de contester vigoureusement la décision en adressant une lettre à Anne Genetet, ministre de l’Éducation nationale, ainsi qu’à Christine Gavini, rectrice de Normandie. En attendant une réponse officielle, la mairie de Flers a pris des mesures provisoires pour garantir le paiement des deux AESH jusqu’aux vacances d’hiver.

Un contrat temporaire sera mis en place par la municipalité pour assurer leur rémunération durant cette période critique. Par ailleurs, le maire n’exclut pas de recourir à des démarches juridiques si aucune solution satisfaisante n’est trouvée, soulignant sa détermination à défendre les droits des élèves et du personnel concerné.

antoine laurent